La force de l'oeuvre de Tayeb Saddiki (« L'Orson Welles des Arabes », J.P. Peroncel-Hugoz », Le Monde.) tient de ce qu'elle mime le destin de son créateur. Aucune expérience théâtrale n'avait alors à ce point rompu avec les normes du langage dramatique en multipliant les mises en scène qui bouleversent les codes et conventions du genre. Ce sont ces liens qu'interroge le portrait ciselé et aimant qu'Ahmed Massaia dresse de cette figure emblématique de la culture marocaine. Plongeant dans l'âme du « maître », l'auteur du Répertoire du Théâtre Marocain, nous en révèle, en trois temps l'énigme.